A chacun son histoire

Non, je ne te fais pas un remake de Jean-Luc Delarue (mon idole des années 2000, je tiens à te le préciser).
J'étais juste en train de me dire que parfois des choix de vie ont été fait par rapport à des détails...
Je sais pas si tu me suis, là...
Attends, je vais te donner quelques exemples...

Comment j'ai commencé le chant...
En 5ème, je me suis rendue compte que si tu t'inscrivais à la chorale entre midi et deux, tu passais en prioritaire à la cantine avec les élèves à béquille et les inscrits au cours de latin...
Pas folle la guêpe. Ni une, ni deux, j'ai rejoins le clan des sopranos.
La prof de chant faisait peur. Un oeil en verre à son actif et elle n'hésitait pas à te pointer du doigt pour que tu reprennes "Toute la pluie tombe sur moi" en Fa majeur. Le stress.
Fallait pas être une flipette en 5ème, j'te le dis moi. Mais au moins tu faisais pas la queue 45 minutes pour bouffer un friand au fromage trop cuit.
Peu à peu, avec mon trio de choc de l'époque, on a pris le leadership de la chorale. En avant les morceaux qui swinguent le transistor de ta belle deuch, les solos et compagnie...
Une passion est née et une petite dizaine d'années plus tard, je fais des tournées dans ma région, et me régale sur scène.

C'est moi qui ait inspiré Pink. Et oui.

Comment j'ai commencé à faire du kung-fu... 

Petite, à 6 ans si mes souvenirs sont bons, j'ai fait du karaté. J'étais asssez douée. Mais moi j'étais toute timide parce qu'il y avait trop de garçon. La gonz' craignos.

Je suis donc passée par mal d'activité, dont la gymnastique et l'optimiste (c'est du bâteau, pas un art de vivre) que j'ai pratiqué pas mal d'années.

J'ai ensuite voulu faire comme les copines, enfin, je vais passer l'épisode, ça a tourné au drame. Fini la danse pour moi.

Je me suis naturellement tournée vers les arts martiaux, mon pôpa étant ceinture noire et X dan de karaté.

Le hasard a fait que je suis allée assister à un cours de kung-fu. Dès le début de la séance je me suis ruée sur le tatami, une révélation.

Au début il a fallu s'accrocher, c'était physique. Y avait environ un malaise par cours. Avec ma copine (d'enfance, retrouvée par hasard à ce cours), ça nous faisait bien marrer de voir les autres s'évanouir et se retrouver devant tout le monde les pieds en l'air. On se faisait des pronos en début de cours. La lolance assurée.

Puis les petits moines shaolin sont venus nous enseigner quelques techniques venues tout droit de Chine, ils étaient tout souples et on s'amusait à les imiter. On riaient comme des bécasses.

Un jour, un vieux a pété dans l'effort. Là aussi on s'est poilées pendant des heures.

Bref, c'était que de la rigolade pour moi. Tout en apprenant au fil du temps les meilleures techniques Shaolin et l'esprit martial. Un art de vivre.

Ma copine a arrêté. J'ai su qu'elle s'est orientée vers le combat de rue. La dingos.

Ceinture jaune, verte, bleu... Je persévère.

Puis ceinture marron. Et mon premier podium. La fierté de mes parents. Une médaille d'argent au championnat de France. Wouah, je l'avais rêvé.

Des heures d'entraînement, des jours de régime, du stress... Mais ça en vaut le coup quand on reçoit sa première médaille.

Mon idole shaolin

Et vous alors, vous avez une vie "atypique" suite à des choix improbables?! Viens nous raconter!

Lady Baba Shaolino-chanteuse à ses heures perdues

Posted in: Lady Baba,lifestyle,société