Tu t'es vu quand t'as bu..?

Bah non, tu vois. Et c’est peut être justement ça le problème.

Le problème c’est que t’es dans ta soirée, tu picoles, tu rigoles, tu re picoles, tu fais des petits pas de danse ridicules, et y'a personne pour t’arrêter et te dire « Heyyy ! Mais tu t’es vu ??! »

Non, parce qu’à ce moment précis de la soirée, tu deviens la mascotte, LA nana trop cool de la night, qui fait marrer toute l’assemblée et qu’il faut désormais inviter à chaque sauterie. Et je t’assure que personne ne  veut te voir dire « Hep, stop les gars, filez moi un verre de Badoit ».

Et le lendemain, tu te réveilles en quatre, tagguée sur Facebook sur les photos les plus cocasses, tu rampes jusqu’à ton frigo pour te faire une perf’ de coca et tu pleures devant ton téléphone en visionnant tous les SMS envoyés entre 3 heures et 4 heures du matin. La gloire, quoi.

Mais ça, c’était avant.

Avant que le Monsieur de l’After-Effect me contacte pour tester ces produits contre les lendemains difficiles.

Lady Baba picole (un peu, même si je suis polonaise), Lady Baba est une jeune femme active et dynamique (mais aussi classieuse, intelligente, belle et distinguée) et Lady Baba a des responsabilités le lendemain (évidemment. T’ai-je déjà dit que mon Tamagotchi est mort au bout de 2 jours ?).

Bref, je suis la cible parfaite de l’After-Effect.

Mais d’ailleurs, kézzakoo ? After-Effect c’est des p’tes pilules blanches qui améliorent efficacement le bien-être au lendemain d’une consommation occasionnelle d’alcool. Mouais, à voir.

Ni une, ni deux, dès réception du colis, j’organise une soirée chez moi, suivie d’une sortie là où l’alcool nous mènerait.

Ah bah ça nous a mené jusqu’au bout de la night. On s’est données à fond. Et c’est sans compter que moi j’étais confiante avec mes petites pilules avalées. Alors tu comprends bien que j’ai pas fait à demi-mesure. Lady Baba, reine du dance-floor. Enfin, on m’a dit le lendemain que je dansais pas sur le podium, mais sur une table renversée. Bref.

Pour coller parfaitement au profil du produit, j’ai pris le soin de faire cette soirée la veille d’une journée de cours (d’anglais, c’est plus drôle quand c’est in english). Lady Baba avait donc des responsabilités.

J’étais persuadée que je me réveillerai like a flower, tu parles. J’ai d’abord cru que j’étais devenue l’héroïne du Titanic, en 3D biensûr. Puis j’ai compris. J’ai compris que j’allais passer une belle journée de merde.

Et je me suis pas loupée pour le coup. Mis à part la fatigue, ce qui est normal quand on a fermé les yeux à peine quelques heures, j’étais vraiment au fond du trou.

J’ai lutté toute la journée contre mon double maléfique. Pour mon plus grand malheur, l’alcool était toujours en circulation dans mes veines et j’ai porté l’alcool comme un boulet que l’on a attaché à notre pied.

Une journée où les minutes paraissent des heures, où je me suis répétée en boucle « Terminé, plus jamais on ne m’y reprendra, en plus j’ai loupé ma choré sur LMFAO ».

Je te jure que passer au tableau en cours d’anglais quand t’es encore bourrée, c’est juste la 3^ème dimension. Pour toi, pour le prof et pour les autres élèves qui te regardent comme si tu faisais un one man show.

En résumé, une belle journée interminable, où mon estomac faisait des loopings et où mon esprit était en train de penser au suicide à l’efferalgan.

Fin de journée, la cerise on the cake, l’apothéose, le pompon, malade comme je ne l’ai jamais été.

Bref, After-Effect, tu m’as bien eu.

Et je ne vais pas finir cet article sans vous informer bien sûr que la consommation d’alcool c’est dangereux pour la santé (pour tes relations avec le voisinage), qu’il faut donc en consommer avec modération (mais aussi avec tes amis), qu’il faut aussi consommer 5 fruits et légumes par jour (au pire prend un punch) et que les jeux vidéos c’est dangereux (c’est Manaudou qui l’a dit, pas moi).

Allez, kiss !





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