Quand un petit bracelet bleu t'ouvre les portes du paradis

Me voilà de retour de vacances!

Ne vous trompez pas, si je suis partie si loin, c'était pas pour me prendre du bon temps, non non, c'est juste pour pouvoir vous pondre cet article à mon retour.
Ca va de soi.

Toi, petit lecteur qui n'a pas eu cette chance d'aller te dorer la pilule au soleil, je vais te raconter en quelques mots ce que ça fait d'aller recharger les batteries aux Caraïbes au mois de février.

Alors pour commencer, que tout soit bien clair : tu pars pour recharger les batteries, mais tu reviens K.O par les excès que tu as accumulé.
C'est le jeu. Mais c'est peut être bien pour ça que tu gardes de bons souvenirs de ta petite virée au soleil.

Faut bien dire que tout ça c'est la faute à l'inventeur du All Inclusive.
Cet homme là doit être le vice en personne. C'est d'ailleurs pour ça que c'est forcément un homme qui a sorti cette formule, hein?

Bah oui, ton petit bracelet bleu accroché à ton poignet, c'est les portes du paradis. Ou de l'enfer. Au choix.
Je me suis longtemps moquée des touristes envahissant nos plages l'été, mais là je n'ai qu'une chose à leur dire : Respect mes petits filous, vous l'avez bien reniflé le coup du bracelet magique.

C'est lui qui te permet de commander un rhum limonade à 11h du mat', puis à 11h08, 11h24, 11h42 et ce, sans interruption jusqu'à ton coucher qui se fera le lendemain matin à l'aube.
Et sans parler de l'hospitalité des dominicains qui te remplissent ton verre dès qu'ils l'aperçoivent à peine vide.
Et tu sais bien qu'il faut honorer les coutumes du pays. Simple question de respect.

Et puis tous ces restos ouverts à toute heure, hein?!
Est-ce bien raisonnable pour notre organisme tous ces hot-dog servis jusqu'à 5 heures du mat?
Et sans compter sur tes potes qui te traînent bouffer un hamburger à 3 heures du mat pour soit disant éponger ton estomac, non mais quel toupet!
On ne peux plus compter sur les amis.

Enfin, positivons, c'est quand même grâce à ce petit bracelet et son bar illimité que tu fais des rencontres incroyables.
Je t'avoue que sans lui je ne sais pas si j'aurai pu passer une soirée à danser la bachata avec un gigolo dominicain, à discuter politique avec un jamaïquain défoncé, à écouter les complaintes d'un russe marchant à 4 pattes. Et je t'épargne les histoires les plus cocasses.

Alors aujourd'hui, de retour en France, sobre, je n'ai qu'une chose à dire :

Merci petit bracelet dont on m'a forcé à me séparer, je ne t'oublierai jamais

                                                                      Signé : Lady Baba au Rhum

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